La suite, brillante, d’Au revoir là-haut. Un roman haletant par ses nombreux coups de théâtre. L’héroïne féminine très attachante, Madeleine, la fille richissime du banquier Péricourt, trahie, perd tout. Mais elle reconquiert avec opiniâtreté, et non sans machiavélisme revanchard, sa dignité et sa liberté. Le romancier, qui s’améliore de roman en roman, nous régale avec son humour caustique et une ironie permanente. Il brosse le tableau très acerbe de la France d’entre deux guerres, corrompue, cupide, qui ne réagit en aucune façon aux premières couleurs de l’incendie qui va embraser le monde. En digne héritier de Dumas, héritage qu’il revendique, Pierre Lemaitre nous proposera bientôt un troisième tome : quel en sera le personnage principal ? On parle de Louise, autre personnage d’Au revoir là haut…
Un roman à la Zola d’autre diront à la Dumas.
Et comme j’adore Zola, je ne vous dis pas , j’ai beaucoup aimé ce livre, je l’ai dévoré.
Une narration : pas de temps mort.
Des personnages qui ont de la « gueule ».
Un arrière plan historique passionnant (j’ai beaucoup appris d’ailleurs) et je me rends compte que l’histoire, c’est comme la mode , c’est un perpétuel recommencement.
J’ai l’impression que nous ( les hommes et surtout les politiciens) n’ont rien appris et qu’ils font les mêmes erreurs.
Une intrigue comme un polar.
Hâte de lire la suite de cette trilogie.
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