Prix Goncourt des lycéens 2017. L’histoire pathétique d’une famille kabyle, sur trois générations, entre l’Algérie – et sa guerre – et la France. Le grand-père, Ali, est devenu harki sans vraiment l’avoir voulu. L’exil contraint en France. Le père, Hamid, définitivement traumatisé, se mure dans le silence. La fille, Naïma, apparemment intégrée, est rattrapée par l’Histoire avec les attentats de Paris. Une réflexion pertinente sur « l’art de perdre »… une identité, une culture, pour se créer soi-même et conquérir la liberté. Un très beau roman, intelligent, émouvant, qui transpire d’amour même si les protagonistes n’ont pas les mots pour l’exprimer.