
En Indochine colonisée, les grands industriels et les banquiers, avec la bénédiction des responsables politiques véreux de la Quatrième République, se sont considérablement enrichis, ceci au prix de la mort des ouvriers exploités dans les plantations d’hévéas, et de celle des soldats venus des colonies. Il est dorénavant temps de trouver une sortie honorable au conflit colonial qui se trouve dans une impasse. Comme dans l’Ordre du jour, la plume d’Eric Vuillard est acerbe, sa dénonciation de la corruption est virulente, ses portraits des puissants sont féroces.