Dans son dernier roman Amélie Nothomb donne la parole à Jésus dans les heures qui précèdent sa mort… et celles qui la suivent. Le pari est audacieux ! On reste toutefois un peu sur… sa faim ! Difficile d’adhérer à ce Jésus sur la croix qui, en proie aux affres du supplice, et aux tortures de la soif, philosophe en toute lucidité, en toute rationalité. Les réflexions sur la soif ne sont toutefois pas sans intérêt ; elles nous rappellent la philosophie épicurienne.